Demeure des Uoswiir

Dans cette bâtisse moyennement grande vit la famille Uoswiir, qui est une famille noble sans originalité, à part bien sûr son esclavce-attraction, la jolie et brutale Crépuscule qui fait la joie de sa maîtresse...

En ce moment, dans le salon privé d'Ustl'u, la propriétaire de Crépuscule, la jeune lycanthrope regarde le mur qui lui fait face, tandis qu'un mâle comate à côté d'elle, sa maîtresse aimant faire profiter les siens de son esclave afin de s'assurer de leurs capacités, histoire de savoir s'ils sont dignes de devenir ses amants...

Nue et allongée sur un canapé, elle semble statufiée, tandis que la main de son partenaire d'un jour continue mollement de lui caresser un sein...

*Maîtresse, vite, venez me cherchez, je n'aime pas ce maître! Il est maladroit, vous ne l'aimerez pas non plus...*

Elle n'attendait qu'une chose : se retrouver seule avec sa maîtresse pour glâner quelques caresses affectueuses ou quelque chose de plus intéressant que son travail de "goûteur", travail qu'elle n'avait jamais vraiment apprécié car nombre de ces "nobles" déchaînaient sur les esclaves leurs frustration face aux femelles, sauf celui-ci qui apparement prenait la chose comme un verre de vin ou une petite fantaisie agréable mais sans plus.

Ayant terminé son office (Non mais, tu voulais pas que je fasse tout le détail non plus? >.<) le mâle s'en va, vous laissant seule dans le sallon privé. Après plusieurs minutes à rester livrée à vous même, votre Maîtresse arrive enfin.

"Crépuscule" vous appelle-t-elle de sa voix douçâtre, vous invitant à lui réclamer des caresses.

Crépuscule avait finalement trouvé un point positif chez ce Drow, il avait une "endurance" hors du commun mais ses capacités, elle le savait, n'auraient pas plues à sa maîtresse...

Sommairement rhabillée, la lycanthrope jouait avec un bibelot de mauvais goût qu'on avait trouvé bon de lui offrir lorsqu'elle était un peu plus jeune, une sorte de chose difforme en bois -ou quelque chose de similaire- qui n'avait que des formes rondes, contrairement à la décoration généralement utilisée dans la demeure.

Elle finit par se laisser retomber sur le lit, regardant le plafond en s'enroulant dans une couverture, recherchant la douceur que sa maîtresse lui accordait lorsqu'elles étaient seules. Elle n'avait pas laché son objet dont la matière lui avait toujours parue bizarre et c'est d'ailleurs cette particularité qui faisait qu'elle adorait machouiller les extremités de ce "truc" de temps en temps...

Puis, la porte s'ouvrit de nouveau, Crépuscule se demandait si l'Elfe Noir était tout à fait normal, persuadée qu'il revenait lui "tenir compagnie" mais ce fut sa maîtresse qui entra et Crépuscule se redressa, son bibelot entre les dents. Ses yeux brillaient d'une lueur de bonheur et son sourire rapellait celui d'un enfant.

Elle sauta du lit et rejoignit sa maîtresse, déposant maladroitement son "jouet" sur une table basse lorsqu'elle s'agenouilla devant sa propriétaire en la regardant comme le ferait un chien attendant l'amour de son maître.

Même à genoux la jeune fille était imposante et un étranger à la cité aurait trouvé étrange que l'esclave soit si docile face à sa maîtresse qui, bien qu'aussi grande, restait beaucoup plus mince. Ust'lu, la Drow à qui appartenait Crépuscule, était plutôt jolie : de longs cheveux qui lui arrivait en dessous des omoplates, un visage aux traits fins, des oreilles beaucoup plus longues que la moyenne, des formes généreuses mais pas aussi "rustiques" que celle de sa chose adorée et une immense araignée tatouée sur le dos et qui prenait toute la place possible.

Alors que votre Maîtresse vous gratouille affectueusement l'oreille, quelqu'un entre à sa suite. C'est une Humaine d'assez petite taille, très vieille si l'on juge de la profondeur de ses rides. Elle a une drôle d'odeur, qui ne vous inspire pas confiance... Mais votre bonne Maîtresse semble l'accepter, alors vous en faites de même

"C'est donc elle?" demande-t-elle d'une voix rauque, en vous fixant comme pour vous évaluer.

Ust'lu acquièsçe non sans une certaine fierté, agrandissant le sourire de l'étrangère.

"En effet, elle semble à la hauteur de sa réputation... Qui sait si elle ne pourrait pas rivaliser avec cet imbécille de Blanchelune?"

Ce genre de discution, d'évaluation... ça sent un combat prochain à plein nez!

Crépuscule renifle, méfiante, cette inconnue dont la simple allure ne lui inspire rien de bien, qui plus est, elle est venue gâcher un de ses moments de bonheur ou sa Maîtresse s'occupe d'elle comme un chien de luxe, la gratouillant derrière les oreilles ou sous le menton ce qui lui fait fermer les yeux de plaisir.

La discution tourne autour d'elle, rien de rassurant même si elle sait qu'elle est trop précieuse pour être vendue ou échangée contre un autre esclave, aucun autre esclave n'est de sa trempe et ne peut l'égaler dans une arène...

En entendant le nom de Blanchelune, elle lève la tête, perplexe, vers sa Maîtresse, penchant la tête sur le côté pour exprimer son interogation. Et attendant impatiemment la suite, une victoire est toujours l'occasion pour elle d'être choyée par sa Maîtresse pour le reste de la journée et même le lendemain si le combat était d'importance. Peut-être même lui offrira-t-on un nouveau jouet.

Les deux femmes commencent à se regarder, puis l'inconnue prend la parole:

"J'aimerais la tester en personne... Non que je doute de votre parole, mais vous comprenez que dans cette mission je n'ai aucunement droit à l'erreur, n'est-ce pas?"
"Je comprends..." souffle votre Maîtresse de sa voix nasillarde.

Elle vous invite à la suivre, et vous vous dirigez vers l'arène... Reste à savoir: qui sera l'adversaire?
La réponse ne tarde pas, car déjà la vieille sort une statuette de sa sacoche, et prononça une formule. La petite statuette se met alors à croître, se couvrant d'une soyeuse fourrure grise pour devenir un loup robuste qui claquait sa mâchoire pour mieux exhiber ses dents...

[Pour te donner une idée...]